Fou de viande

Qu'est-ce qu'une fête en ville, une soirée barbecue ou une sortie au restaurant sans steak ou saucisse ? Depuis l'industrialisation, la viande n'est pas seulement synonyme de plaisir et de statut, elle est également devenue bon marché et banale. Pourtant, dans la quantité que nous en consommons, elle est malsaine, et de surcroît dramatique pour notre planète.

Le premier chapitre de l'exposition se penche sur la question de savoir pourquoi et depuis quand la viande est si étroitement liée à nos habitudes culinaires et alimentaires.
Le deuxième s'interroge sur les animaux en tant que « produits ». Est-il normal que nous considérions les êtres vivants comme des « produits » ? En tout cas, la critique publique est de plus en plus forte.
La troisième partie aborde la question centrale du prix. Tout le monde doit-il pouvoir s'offrir de la viande ? Nos prix sont-ils justes ? Et quel est le prix de la consommation de viande par ailleurs ?
Enfin, le dernier chapitre est consacré à la viande in vitro. Depuis quelques années, on espère que nous pourrons à l'avenir faire pousser des cellules de viande en laboratoire, sans souffrance animale ni pollution de l'environnement. Est-ce la solution libératrice ?

L'exposition - en partie interactive - présente des images et des objets répondant à ces questions. En outre, les visiteurs découvrent des témoignages vidéo de scientifiques et d'experts de la vie quotidienne. Parmi eux, Karen Duve, qui raconte son année d'expérimentation personnelle pour 'manger décemment', ou Stefan Michel, qui argumente que certaines viandes sont bonnes pour le climat.